JUKEBOX HERO — ain't no miracle workers —
Les sirènes retentissent, un bruit assourdissant se déploie dans les rues de Miami, et si les gens s’y habituent, les pompiers et ambulanciers se demandent à quel nouveau cas ils vont devoir faire face. Dans le crépitement de la radio, une voix donne quelques informations : on signale un incendie au Miami Marriott Biscayne Bay, l’un des plus gros hôtels de la ville. Sur place on retrouve pompiers, policiers et ambulanciers qui font leur maximum pour essayer de sauver de vie et éviter une propagation du feu aux immeubles voisins. Les secours sont en alertes, les premières ambulances arrivent au Mercy Hospital et les médecins urgentistes font leur possible pour prodiguer les premiers soins. Quelques jours plus tard on apprendra que l’incendie était dû à une mauvaise maintenance des cuisinières. L’un des plus grands cabinets d’avocats de la ville prendra alors le dossier pour tenter de défendre les familles ainsi que les victimes de l’incendie.
Ce genre de sauvetage est commun pour les personnes qui les réalisent mais perçus comme un miracle pour ceux qui en sont les rescapés. À Miami, tous les jours et à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, les équipes qui sont chargées de sauver des vies s’évertuent à donner le maximum d’eux même pour ne pas perdre une vie. Mais lorsque les lances à incendie, les scalpels et les badges sont abandonnées après une nuit de garde interminable, on se rend compte que derrière ces super-héros sans cape, on retrouve des êtres humains.