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Ombre et Lumière ☬ Hadès
Perséphone


Ombre et Lumière

Perséphone & Hadès

◊ ◊ ◊

« Perséphone est une des principales divinités chthoniennes des Grecs ... » C'était étrange de lire ses choses sur ce que les mortels appelle "ordinateur". Comment ce fait-il que tout cela est écrit sur ses machines mais que personne ne croit encore en eux ? Voilà la question que ce pose Perséphone, assise sur sa chaise devant l'ordinateur de son travail. La petite boutique lui appartient donc elle n'a pas besoin de rendre des comptes à quelqu'un, donc elle peut lire pendant son travail. Enfin ... C'est pas réellement un travail puisqu'elle aime ça. C'est étrange quand même, ici elle peut être sur terre, avec sa mère mais aussi avec son époux. Oui, ça lui fait énormément plaisir de pouvoir enfin rester près de son mari autant qu'elle le veux. Elle continue sa lecture, cherchant alors ce qu'on dit de son mari. « On prête à Hadès, avant qu'il épouse Perséphone, une aventure avec Menthé, fille du fleuve Cocyte31. Après avoir été délaissée, Menthé se venge en dénigrant sans cesse sa rivale. Elle est transformée en plante, la menthe, par Perséphone elle-même ... » Le rire de la Déesse s'élève doucement. Bien sur qu'elle à changer cette catin ... N'est-elle pas la femme d'Hadès ? Comment la verrait-il si elle se laisser faire par une Nymphe qui ose la dénigrée !? Bon après, Perséphone avoue cruellement que ce fut la première mais certainement pas la dernière à être transformée. Leucé aussi à eu le droit à la jalousie de la Déesse.

Le temps passe rapidement et le dernier client s'en va. La jeune femme remarque alors l'heure. Déjà 18H32 ? Elle éteint alors tout, lumière et ordinateur avant de fermé à clé et de rentré tranquilement à la maison sachant que son mari serait surement déjà rentrer. Heureusement qu'Hélios ne se couche pas tôt en ce moment, Perséphone profite de ses rayons pendant le chemin, appréçiant la chaleur sur sa peau blanche. Mais c'est alors que son téléphone portable se met à vibré dans sa poche. Surprise, pas encore habituée à cette technologie, elle regarde. Un message ... Son mari lui annonce qu'il l'attend au City Park. C'était devenu une sorte d'habitude, une promenade dans le parc. Cela plait à Perséphone ce genre de moment où elle se retrouve seule avec son mari mais aussi la nature. Ce sont ses moments qui la rend particulièrement heureuse. Mais malgré tout ça, malgré sa nouvelle vie, quelque chose lui manque ... Quelque chose qu'elle aimerait offrir à son époux ... Elle aimerait pouvoir enfanté, offrir à Hadès un fils digne de lui. Cela lui fait mal au coeur rien que d'y penser mais elle se reprend vite en arrivant au parc. La silouhette de son mari se dessine devant elle et elle sourit tendrement en s'approchant.

« Bien le bonsoir mon cher amour. »

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Hadès

( Bonjour bel ange )

La journée fut longue et éprouvante. Pas parce que le dieu devait faire face à son travail et redoubler d'effort pour faire toutes les tâches qu'il était exigé de faire au vu de son métier dans le monde des mortels. Non, en fait, il était plus évident qu'Hadès avait dû faire face à des humains depuis le début de la journée. Des humains bien vivants, qu'il n'avait pas réellement l'habitude de côtoyer en temps ordinaires. Comment devait-il agir face à eux ? Heureusement, des décennies d'entraînement lui avaient apprit comment se comporter en compagnie d'hommes et de femmes et il avait su, avec l'entrainement, s'adapter à cet environnement un peu rude pour paraitre chaque jour un peu plus « ordinaire » à leurs yeux. Désormais, il était facilement intégré en tant qu'humain dans une société qui ne permettait plus aux dieux de l'Olympe de s'adapter.

Cependant, il était toujours éprouvant de rester en contact avec tant d'humains. Il devait être constamment sur ses gardes afin de ne pas commettre la moindre erreur qui aurait pu trahir dans son comportement quelque chose sur ses capacités divines.

Une chance pour lui, il eut l'opportunité de quitter plus tôt et de rentrer chez lui. Ou plutôt chez eux. Perséphone n'était pas encore là, sans doute encore occupée à sa boutique de fleurs. Il ne l'arracherait pas à ses occupations, car il savait à quel point elle aimait faire ça. Et puis, c'était toujours un plaisir de la voir rentrer ensuite et de pouvoir parler, simplement, de leurs journées respectives. Mais aujourd'hui plus qu'hier encore, il avait envie de la voir. Pourquoi ne pas profiter du beau temps pour aller se promener, simplement ? C'était quelque chose qu'ils faisaient tous deux régulièrement. Et si Hadès prenait autant de plaisir à le faire, c'était bien pour profiter de la douce présence de son épouse. Ni d'une ni de deux, il attrapa son téléphone et décida de lui envoyer un message pour qu'ils puissent se rejoindre. Puis il repartit, le sourire aux lèvres, en direction du City Park où ils se retrouvaient habituellement.

Une fois là-bas, il n'eut pas à attendre longtemps avant qu'elle n'apparaisse. Elle était là, la raison d'une longue existence sur Terre. Souriante et bienveillante, le teint rendu blême par tant de siècles qu'elle avait vécu à ses côtés en Enfers. Elle avançait avec douceur, elle avait quelque chose de divin que n'avait pas les mortels, pas même les autres déesses. Elle était d'une beauté inégalable. Elle était son printemps dans les ténèbres. En la voyant arriver à sa hauteur, il ne put s'empêcher de sourire doucement, avec tendresse. Doucement il passa une main dans son dos pour l'attirer à lui et embrassa sa joue avec délicatesse. Hadès n'était pas de ces hommes qui aimaient s'afficher publiquement : c'était un dieu. Il n'avait pas besoin d'être tendre et pourtant, à l'égard de sa douce, il l'était parfois. « Bonsoir ma douce. » Il relâcha sa délicate emprise et lui offrit son bras comme un parfait gentleman. « Comment se porte ma fleur préférée ? »


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Ombre et Lumière

Perséphone & Hadès

◊ ◊ ◊

Parfois c'était éprouvant. Faire comme si elle été mortelle. Une humaine, fragile ... Pauvre petite chose faite de porcelaine. C'était difficile car, malgré son apparance douce et fragile, Perséphone avait réussit à ce forger un caractère et une force bien dure grâce à Hadès. Perséphone arrive avec grâce et légerté. D'ailleurs, souvent les mortels se retournent vers elle, hypnotisé par sa beauté glaciale, digne d'une Reine des Enfers. Mais ne l'était-elle pas ? Cette Reine dont le coeur pure et innocent bat si puissamment pour son terrible mais néanmoins aimant époux ? Cette même Reine qui ouvre les yeux tout les matins, quand Hélios la réveille, le sourire aux lèvres car elle se retrouve toujours dans les bras de son mari.

Elle le voit, si beau, si ténébreux ... A chaque fois que ses yeux croisent ceux d'Hadès, elle retombe encore et encore amoureuse de cet homme. C'est quelque chose de magique, de puissant ... Quelque chose que Perséphone ne peut contrôler. Ce désir si fort, cet amour qui dépasse la compréhension humaine et même divine. Aucun Dieu ne peut se vanter d'aimer ou d'être aimer avec une telle puissance. Aucun sauf Hadès. Aux yeux de la Déesse, il n'y a que lui, il n'y aura QUE lui. Le sourire tendre d'Hadès chasse toute inquiétude, tristesse, chagrin dans les yeux de Perséphone. Sa main qui glisse dans son dos la fait frissonné et quand la chaleur de ses lèvres épousent parfaitement sa joue, elle est heureuse. Son sourire s'aggrandit et elle le regarde dans les yeux avec amour.

« Je me porte bien. Et comment va mon tendre époux ? J'espère que ta journée n'a pas été trop épuisante. Je ne t'ai pas entendu rentrer cette nuit. »

Ce n'était en aucun cas une reproche. La Déesse ne se le permettrait jamais. Non, juste une constatation. Hier soir, elle été avec sa très chère mère et donc, quand elle est rentrée, elle n'avait pas pu voir Hadès puisqu'il n'était pas là. Elle s'était donc couchée et endormie. Ce n'est que ce matin, quand elle s'est réveillée dans ses bras qu'elle l'avait vu. Cette vue, tout les matins, est si agréable pour la jeune femme. Assoupis, son amant est d'une telle beauté ... Il n'avait absolument rien a envié aux autres Dieux car pour elle, il était parfait.

« J'étais quelques peu attristé de m'endormir sans toi. »

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Hadès

( Bonjour bel ange )

Lentement, mais non sans une certaine assurance, Hades entreprit de se mettre à marcher. Il était fier et s'estimant bien chanceux d'avoir la douce Perséphone à son bras. C'était comme s'il se pavanait et il y avait de quoi. Nulle femme ne pouvait être plus belle que son épouse, pas même la belle Aphrodite qu'il considérait hélas comme bien ordinaire en comparaison. Ses cheveux, qu'il avait humé pendant un instant, sentaient bon le soleil et l'été. C'était agréable. « Je me porte bien. Et comment va mon tendre époux ? J'espère que ta journée n'a pas été trop épuisante. Je ne t'ai pas entendu rentrer cette nuit. » Hadès observa sa femme du coin de l'œil l'espace d'un instant. Il était toujours heureux de s'endormir en même temps qu'elle et de se réveiller le lendemain matin en admirant le doux sourire qu'elle avait aux lèvres. Mais quelques fois, il lui arrivait de manquer à ce devoir. C'était rare, mais toujours désagréable, tant pour lui que pour elle.

Hier pourtant, il avait dû se rendre dans un endroit très particulier après le travail -et comble de l'ironie il avait terminé tres tard la veille car il en avait oublié l'heure. Cet endroit était un bar qu'il fréquentait parfois et dans lequel il retrouvait une jeune parenté : Aphrodite. Cette dernière était en proie à des tourments que tous les dieux de l'olympe avaient plus ou moins vécu, sauf qu'elle peinait à s'en remettre. Une sorte de crise existentielle qui la faisait rejeter tous ses dons pour favoriser le monde des mortels dans lequel elle avait trouvé refuge. Inquiet, il lui rendait visite de temps en temps pour s'assurer qu'elle allait bien. Il hocha doucement la tête. Persephone était une épouse formidable, car une amante et une amie à la fois absolument hors du commun. Hadès n'avait pas peur le moins du monde de lui parler en toute franchise. « Aphrodite ne va pas très bien en ce moment. Je suis allé la voir. Je crois qu'elle avait besoin de compagnie. » Il hocha doucement la tête de nouveau, par tic. Il était réellement inquiet pour elle. Et il avait peur que le mal qui l'habitait ne soit contagieux et n'atteigne un jour le cœur des autres dieux. Ainsi, il se refusait à imaginer Perséphone dans le même état. « Mes journées sans toi sont longues, mais elles ne me rendent que plus heureux de rentrer pour te retrouver ensuite. » Il lui sourit avec douceur avant d'ajouter : « Et toi ? Comment vas-tu ? Tu as passé une bonne soirée hier ? ».

Il avait profité de la veille pour aller voir Aphrodite car il savait son épouse avec sa mère Demeter et quand bien même étaient ils tous sur Terre désormais, il respectait toujours le fait que Persephone puisse aller et venir entre elle et lui sans avoir à rendre de compte. Elle était libre de rejoindre sa mère quand elle le voulait, à condition qu'il le sache, pour ne pas s'en inquiéter bien sûr. « J'étais quelques peu attristé de m'endormir sans toi. » Cette aveux lui déchira le cœur -à condition qu'il en ait un. Il n'aimait pas causer de la peine à son amante et s'en voulait quelque peu. Et, alors qu'ils marchaient tous les deux dans le parc, il prit le temps d'observer quelques peu les alentours. Cependant, son regard revenait toujours vers la déesse, comme hypnotisé par cette dernière. « Je suis désolé. J'aurais dû t'envoyer un message pour te prévenir. » Et il l'était sincèrement. Il était rare qu'il s'excuse, mais pour Perséphone, il aurait été près à dire et à faire bien plus que cela.


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Ombre et Lumière

Perséphone & Hadès

◊ ◊ ◊

Elle apprit avec peine la raison de son absence hier: Aphrodite va mal. Malgré leur ancienne queurelle pour le jeune Adonis, il ya fort longtemps, la jeune femme n'aime pas savoir qu'un membre de sa grande famille ne va pas bien. Toujours tenant le bras de son époux, elle l'écoute avec attention. Elle se rappelle avec douleur son ancienne vie, le jour où Pirithoos avait faillit l'enlevé à Hadès ... Mais cette pensé est vite chassé quand Hadès avoue que les journées sans elle sont longues mais qu'il est heureux de la retrouver. Elle sait aussi qu'il s'inquiète pour elle, de son bien-être et surtout ... Qu'il craint qu'elle ne se plaise pas ici. Mais elle sourit tendrement, l'obligeant à stopper leur marche et elle prend ses mains doucement.

« Ma soirée c'est très bien passé. Ma Mère été ravie de me voir. Mais passons, si Aphrodite ne va pas bien, nous pouvons l'aider. Je peux peut-être lui montrer des choses, ou même passé du temps avec elle. Comment on dit ... Entre filles. Oh je sais. Elle peut venir dîner à la maison un soir, je suis sur que cela lui plairait ! »

Oui, elle est ainsi. Pleine de vie, de joie. Elle veut aider tout le monde sans jamais se soucier de sa santé à elle. Ils reprennent la marche alors qu'Hadès s'excuse pour l'absence d'hier soir. Elle tourne la tête vers lui pour déposer ses lèvres sur sa joue dans un baiser tendre et amoureux.

« Ne soit pas désolé. Tu t'es déjà fais pardonner ce matin quand j'ai ouvert les yeux et que je t'ai vu, endormie. »

Très romantique, non ? Il faut dire que l'amour ... Perséphone en a énormément pour Hadès. Bien plus qu'elle n'aurait pour quelqu'un d'autre. Le ciel est si beau, d'une couleur orangé. Elle lève le regard vers ce si beau ciel. C'est alors qu'elle sent une agréable odeur. Cherchant alors la source, elle voit alors un Narcisse. Lâchant le bras de son époux, elle accours à la fleur, la caressant délicatement.

« N'est-elle pas magnifique ? »

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Hadès

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Avec douceur, elle s'arrêta, mettant fin à leur début de marche pour prendre ses mains dans les siennes. De toutes les déesses, Perséphone était très probablement la plus douce. Elle avait toujours su voir le bon côté des choses pour tout et n'importe qui, même lorsque cela venait à en concerner le dieux des Enfers. C'était la première chose qu'Hades avait vu en elle, sa grande bonté d'âme. Et c'était ce qui, à ses yeux, ne faisait que l'embellir constamment. Elle se contentait de lui sourire pour le rassurer et cela fonctionnait toujours. Il s'en sentait plus serein, apaisé. C'était probablement un don qu'elle avait là. Un parmi tant d'autres en fin de compte. Il répondit à son sourire, plus légèrement. « Ma soirée c'est très bien passé. Ma Mère été ravie de me voir. Mais passons, si Aphrodite ne va pas bien, nous pouvons l'aider. Je peux peut-être lui montrer des choses, ou même passé du temps avec elle. Comment on dit ... Entre filles. Oh je sais. Elle peut venir dîner à la maison un soir, je suis sur que cela lui plairait ! » Il hocha doucement la tête. Sa bonté n'avait effectivement pas de limite et quand bien même aurait-elle eu une quelconque amertume envers la déesse de la beauté, Hadès ne doutait pas qu'elle aurait tout de même tenté d'aider. Parce qu'elle avait toujours été comme ça. Et il ne pouvait que l'aimer que davantage pour cela. « C'est compliqué tu sais... Zeus m'a fait comprendre qu'elle voulait se couper de tout. Et je crois qu'elle ne me parle que parce que je ne suis pas trop proches des autres... » Il fronça légèrement les sourcils avant d'ajouter « Mais un dîner n'est pas forcément une mauvaise idée. » Et il fini par lui sourire avec douceur.

Le dieu était sérieux, il tenterait de l'inviter lorsqu'il aurait l'occasion de la revoir, pour qu'elle sache qu'elle n'était pas seule. Et avec un peu de chance, tout irait mieux. Même si c'était typiquement humain de croire que la chance aurait la moindre influence sur tout cela. « Ne soit pas désolé. Tu t'es déjà fais pardonner ce matin quand j'ai ouvert les yeux et que je t'ai vu, endormie. » En réaction, Hadès rigola doucement. Voilà le genre de compliment qu'il entendait parfois sortant de sa bouche. C'était un peu étrange, parfois il peinait à y croire, mais avec le temps, il avait fini par simplement apprécier son amour et la façon qu'elle avait de le lui montrer quotidiennement.

Puis soudainement, la déesse s'éloigne. Hadès la regarde faire curieux et sourit. La voilà devant une fleur, à l'observer, la toucher avec une douceur infime. Lui serait bien incapable d'agir comme tel, probablement trop abrupte pour de si délicates plantes. « N'est-elle pas magnifique ? »  Il cligne des yeux, lentement, avant de hausser des épaules avec une fausse désinvolture. « Elle ne vaut pas ta beauté tu sais. » Et le dieu des morts le pensait sincèrement. Il n'y connaissait rien en plantes, mais rien au monde n'était plus beau que Perséphone.


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Ombre et Lumière

Perséphone & Hadès

◊ ◊ ◊

Malgré qu'Hades l'est enlevé à ses parents, jamais la jeune femme n'eut peur de cet homme. Et pourtant elle aurait pu ... Les enfers ne sont pas un parc d'attraction ni même un jardin d'une grande beauté. Mais pourtant elle a vu le bon côté caché au fond du cœur de son époux. Cette beauté en lui qu'il cache à tout le monde mais pourtant qu'il montre à la jeune femme. C'est pour ça que le matin quand elle ouvre les yeux, quand elle voit le visage de son époux endormi profondément, elle profite de cet instant paisible où elle sait qu'il est en paix avec lui-même. Ce moment où il ne pense à rien ... Des fois elle se demande si il rêve. Et surtout s'il peut rêver, quel genre de rêve fait-il ?

Quand il lui parle d'Aphrodite, que Zeus lui a révélé que cette dernière voulait se couper de tout, la jeune déesse semble attristé. En baissant la tête, elle soupire. Mais elle la relève assez vite quand il lui dit qu'un dîner n'est pas une mauvaise idée. Le sourire de son mari ne fait qu'accentuer le sien. La joie est retrouvé dans ses yeux. Malgré la froideur des Enfers, Persephone a toujours garder son sourire, toujours prête à rendre la vie d'Hadès plus belle chaque jours. Bien que le retour auprès de sa mère fut toujours agréable, retourner en enfer pour y retrouver son mari l'était encore plus.

Mais depuis leur arrivée sur terre, elle pense a quelque chose. Bien qu'elle ne sache pas comment réagirait Hadès ... Ni même sa mère d'ailleurs. En fixant la Narcisse, elle sourit, imaginant alors une petite fille, gambadant dans les hautes herbes et un petit garçon jouant au ballon. La voix de son époux la ramène sur terre et elle sourit après son compliment.

« Tu n'est pas objectif mon amour. Mais je te remercie pour ce beau compliment. Mais il est faux. Je ne suis pas "Belle". Je suis simplement moi, embelli dans tes yeux. Je suis belle car tu me regardes. Tout simplement. »

Elle se relève et pose sa main sur la joue de son mari avant de sourire en lui caressant doucement et de venir alors, avec la plus extrême des tendresses, l'embrasser du bout des lèvres. Elle se recule en souriant et le regarde dans les yeux.

« Je suis heureuse de t'avoir comme époux. »

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( Ombre et Lumière )

Elle était là, avec son doux regard et sa bienveillance sans limite.  Et tandis que le temps passait, lui ne pouvait s’empêcher de la trouver encore plus belle. Comme si son amour pour elle ne cessait de croitre continuellement, sans qu’aucune limite ne puisse l’empêcher de poursuivre son chemin. Elle était belle, souriante, telle une fleur. Une fleur qu’il avait longtemps convoitée et qu’il avait, peut-être un peu trop abruptement, un jour cueilli, sans se soucier des autres. Comme il était fier désormais de l’avoir pour épouse et de partager chaque jour de sa longue existence avec elle. « Tu n'es pas objectif mon amour. Mais je te remercie pour ce beau compliment. Mais il est faux. Je ne suis pas "Belle". Je suis simplement moi, embelli dans tes yeux. Je suis belle car tu me regardes. Tout simplement. »  Il roula des yeux, presque théâtralement, comme faussement agacée. Toujours dans la modestie, toujours à nier l’évidence même qui faisait qu’aux yeux d’Hadès, elle était parfaite. Il n’en avait que faire des autres, elles ne l’égaleraient jamais, tant par sa beauté sans limite que par son esprit savant et doux. Elle était une déesse, une déesse parfaite, que le commun des mortels se devait d’envier et d’admirer, comme lui le faisait. Lentement il la vit s’approcher, et lentement il la laissa l’embrasser, avec chasteté, presque pureté. C’était doux, c’était agréable. C’était la seule chose sur Terre qui parvenait à le rassurer, le contrôler. C’était la seule chose qui en Enfers, lui permettait de voir les nuances d’une vie. Puis elle s’éloigna, toujours avec cette douceur qu’elle seule connait. « Je ne vois pas de quoi tu parles, je suis parfaitement objectif ». Il se fit presque bougonnant, à la manière d’un vieil homme rustre qui n’accepte pas que l’on soit contre son opinion. Et c’était d’ailleurs en grande partie vraie : il n’acceptait pas que Perséphone puisse se considérer comme autrement que ce qu’elle était réellement, c’est-à-dire une créature divine. « Je suis heureuse de t'avoir comme époux. »  S’il avait eu un cœur, probablement que ce dernier se serait emballé à n’en plus finir. Au lieu de cela, il sourit, sereinement. Il se sentait heureux. Puis délicatement il saisit la main de sa femme et dans une révérence pleine d’amour, il embrassa le dos de cette dernière. Qu’importe les passants autour et qu’importe s’il était un peu vieux jeu. Hors de question pour lui de manquer la moindre occasion de témoigner à son épouse une marque d’affection. « Et tu n’imagines pas à quel point je suis comblé de t’avoir comme épouse. » Il se redressa et dans une infime douceur, il reprit sa marche, elle à ses côtés.

Pourtant quelque chose en lui lui indiqua que Perséphone était tendue, qu’elle n’était pas parfaitement comblée à cet instant précis. Il ne savait dire en quoi ni pourquoi, mais il avait l’impression qu’elle était nerveuse, légèrement. Probablement parce qu’il la connaissait depuis des millénaires, ou parce qu’il avait su, avec le temps, s’adapter à elle et comprendre son langage, il était maintenant capable de sentir, au plus profond de lui, que quelque chose empêchait sa belle fleur de s’épanouir totalement. Ah ! S’il savait ! S’il pouvait faire quoi que ce soit, la moindre chose, afin de lui venir en aide. S’il pouvait la prendre dans ses bras et lui assurer que tous ses problèmes ne seraient plus bientôt que des souvenirs lointains. Manquait-elle de quelque chose ? Avait-elle besoin d’une plus grande maison ? Se lassait-elle de la Nouvelle-Orléans ou de sa boutique de fleurs ? Il aurait même été près à accepter sa sœur -et également belle-mère- Demeter sous son toit, si tant est que Perséphone puisse se sentir soulagée. Songeur, alors que la végétation du parc défilait autour de lui il soupira. « Parle-moi Perséphone. » Ça n’avait rien d’un ordre, mais c’était tout de même une injonction. Il voulait savoir. Il voulait tout savoir.


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Perséphone & Hadès

◊ ◊ ◊

Les réactions de son époux avaient toujours fait rire Perséphone. En effet, quand ce dernier lui fessait un compliment et qu'elle rétorquer qu'il n'était pas objectif tant à cause de son amour pour elle que sa façon d’être, il roulait toujours des yeux avec une façon si théâtrale, cela avait le don de la faire rire aux éclats. Chose qui se passe à ce moment précis. Puis il lui réplique qu'il est objectif avec l'air d'un vieux monsieur ronchon. C'est alors qu'il prend la main de son épouse, se courbant pour s'incliner devant elle et il lui embrassa le dos de la main. Voir Hadès s'incliner, c'est quelque chose que personne n'a pu voir. En effet, Perséphone est l'unique personne à pouvoir se vanter pareil chose. En même temps … Pourquoi le dieu des Enfers se courberait-il devant quelqu'un ? lui, le seigneur des morts.

Les deux amants reprennent leur marche tranquillement avant qu’à Hadès ne demande à Perséphone de lui parler. Il avait ressenti alors … C'était logique, elle ne pouvait pas lui cacher ses ressentiments aussi longtemps après tout. Il était son âme sœur, sa moitié … Il avait apprit à lire en elle comme dans un livre ouvert et elle avait fait de même … C'était ça le mariage. Savoir déchiffré l'autre sans qu'il n'ai besoin de parler. Perséphone se stop donc, regardant alors Hadès dans les yeux. Cette discussion, jamais elle n'aurait pu croire un jour l'avoir … Après tout, en enfer rien ne peut y naître … Un enfant n'aurait pas pu voir le jour, ni même y être conçu … Tel est la malédiction d'Hadès et de Perséphone. La jeune femme inspiré profondément avant de sourire tristement.

« Depuis que nous sommes ici, j'ai longuement réfléchis … Rien de grave, ne t'en fais pas et je me plais sur terre. Mais ici, nous pouvons avoir ce que nous voulons le plus, non ? J'aimerais t'offrir un héritier. Un vrai héritier, conçu dans l'amour le plus total … Conçu par nous, comme nous ne sommes plus en Enfers, je pourrais alors avoir une vie qui grandit en moi … C'est … c'est sûrement stupide … Mais ça me trotte dans la tête depuis déjà plusieurs mois. »

La déesse soupire doucement. En effet, l'envie de devenir mère n'a jamais été un secret, ni pour Hadès, ni même pour Déméter. Bien qu'elle sait que son mari ne pourrait jamais lui refuser quelque chose, c'est aussi une conversation très … épineuse sachant qu'il sont sur terre mais que le destin pourrait ne pas être avec eux … Mais elle avoue aussi qu'avoir vu ses Déesses avoir des enfants ou même Zeus qui a des enfants même avec des Humaines, la preuve en est avec son demi-frère, Héraclès.

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( Ombre et Lumière )

A peine avaient-ils repris leur marche que Perséphone les fit déjà s’arrêter. Elle semblait anxieuse, presque mal à l’aise. A moins qu’elle n’ait peur ? Dans tous les cas il n’aimait pas la savoir dans un état pareille. La dernière fois qu’elle avait paru si mal, c’était lorsqu’il n’avait emmené à sa suite aux enfers sans lui demander la moindre permission. Et s’il ne s’en était pas voulu pour son acte, il n’avait pas aimé, à ce moment-là, le fait qu’elle soit si mal. « Depuis que nous sommes ici, j'ai longuement réfléchi … Rien de grave, ne t'en fais pas et je me plais sur terre. Mais ici, nous pouvons avoir ce que nous voulons le plus, non ? J'aimerais t'offrir un héritier. Un vrai héritier, conçu dans l'amour le plus total … Conçu par nous, comme nous ne sommes plus en Enfers, je pourrais alors avoir une vie qui grandit en moi … C'est … c'est sûrement stupide … Mais ça me trotte dans la tête depuis déjà plusieurs mois. » Elle avait avoué ça du bout des lèvres, comme mal à l’aise à l’idée qu’il ne rejette son idée.

Hadès ne savait absolument pas comment réagir en fait. Il se savait heureux et parfaitement épanoui sur Terre, même s’il avait toujours préféré les enfers. Cependant il ne s’était jamais imaginer souhaiter plus que la présence de Perséphone à ses côtés. Car il savait qu’il n’était pas possible de souhaiter plus pour lui. Il avala sa salive. Dire qu’il n’avait jamais songé au fait d’avoir des enfants était un mensonge éhonté. Il avait parfois envié ses frères et sœurs de pouvoirs enfanter sans se soucier des moindres conséquences. Mais le dieu des enfers savait qu’il n’avait pas le droit de donner à son tour la vie. Après tout, il était le dieu des morts. Néanmoins, Perséphone soulevait un point important puisqu’ici, ils n’étaient plus sur les terres infertiles des enfers. Mais était-il au moins capable de donner la vie réellement ? Il n’avait jamais essayé après tout.

Le dieu pencha la tête sur le côté et d’une main douce, il caressa la joue de la déesse. Et dire qu’elle avait enduré la torture de ce questionnement seule pendant un certain temps. « Pour un peu, je m’offusquerai que tu n’ais pas abordé le sujet plus tôt. »  Hadès lui offrit un sourire rassurant. Du moins se voulait-il rassurant. Que dire et que faire pour rassurer sa douce épouse sur ses doutes ? Et surtout, au final, souhaitait-il avoir des enfants ? Oui. C’était certain. Il hocha doucement la tête. « Tu sais, si on met de côté tous les risques, tout les doutes, si on évite de penser au fait que ce n’est peut-être pas possible, je veux que tu saches que je n’imagine aucune autre déesse pour être la mère de mes enfants. »  A nouveau il lui offrit un sourire qui se voulait doux ; « Et pour savoir si nous pouvons donner la vie, le mieux reste encore d’essayer. »


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Sam 17 Aoû - 18:29
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Perséphone


Ombre et Lumière

Perséphone & Hadès

◊ ◊ ◊

Un enfant ... Voilà de quoi rêvé la jeune femme depuis des années, des siècles ... Non, des milénaires. Alors révélé ça à Hadès été très symbolique pour elle, même si la peur qu'il refuse été forte. Mais la main si douce d'Hadès se pose sur sa joue avec une infinie douceur. Le coeur battant, elle relève le regard vers Hadès qui lui sourit, sourire qui se veux alors rassurant. Il lui dit alors quelque chose qui fait fondre la jeune fille ... En mettant de côté les risque, les doutes, les fait que ce n’est peut-être pas possible, il ne voyait personne d'autre d'être la mère de ses enfants. Le coeur de Perséphone explose et elle fond en larme, rassurée. Elle avait tellement apréhendé cette discussion, la repoussant encore et encore, jusqu'à aujourd'hui ... Alors il fallait bien qu'elle craque. Malgré les larmes de soulagement, elle sourit à son époux quand il lui affirme que pour savoir si ils étaient capable de procréer, le mieux s'était d'essayer. Elle émet un petit rire et lui prend les mains.

« Je suis si soulagé ... J'avais tellement eu peur. Mais je suis heureuse d'avoir pu enfin m'ouvrir et te révélé mes craintes et mes envies. Si tu savais à quel point je t'aime. Je serais tant honorée de porter ton héritier. »

Dit-elle en s'inclinant doucement. Hélios commence doucement à se coucher, signifiant alors aux amoureux qu'il est temps de reprendre le chemin de la maison. Elle reprend le bras de son époux après avoir séché ses larmes et ils reprennent leur marche.

« Qu'aimerais-tu dîner ce soir ? Je pense que j'ai encore un peu de temps pour faire un bon repas. » Dit-elle en souriant. Puis elle le regarde. « As-tu des nouvelles des autres ? Zeus ? Apollon ? Artémis ... ? »

La dernière était un sujet compliqué étant donner qu'elle avait coupé tout contact avec la jeune femme quand cette dernière avait épouser Hadès ...

(c) oxymort

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DÉESSE DES ENFERS ♔
« Light into Darkness »
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Dim 18 Aoû - 10:43
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